Zoom sur l’actualité des projets programmés

Recherche et innovation

Les 24h d’InnovARC 2018 se tiendront les 13 et 14 novembre prochains à l’Hôtel Beaulac (Neuchâtel – CH). Opportunités d’innovation et d’affaires dans l’Arc jurassien franco-suisse, l’équipe d’Innovarc propose un programme à la carte avec 10 conférences, des ateliers d’innovation, des visites de pôles d’innovation régionaux et des moments de réseautage.

Les objectifs sont multiples :

  • Identifier des opportunités partenariales et commerciales dans les principaux secteurs d’activité en Bourgogne Franche-Comté ;
  • Accéder aux marchés français et suisses : bonnes pratiques dans les collaborations franco-suisses et dans les projets d’export ;
  • Financer vos projets d’innovation grâce à des soutiens publics franco-suisses ou plus largement européens ;
  • Promouvoir vos compétences dans le pays voisin et à l’échelle européenne ;
  • Découvrir des pôles d’innovation régionaux au service des entreprises de l’Arc jurassien.

Cet évènement est à destination des PME et start-up souhaitant augmenter leur potentiel d’innovation et explorer des options de partenariats et de financements franco-suisses, des centres de transfert de technologie cherchant des partenaires académiques et industriels ainsi que des sources de financements pour leurs projets de R&D mais aussi des acteurs de soutien à l’innovation en lien avec le tissu économique de l’Arc jurassien intéressés à établir des liens avec leurs homologues de l’autre côté de la frontière.

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crédits : université de Savoie Mont Blanc

Dans le cadre de ce projet qui vise à développer un implant pour le soin des fractures de l’épaule, un dispositif de test utilisable en laboratoire d’anatomie a été conçu. Il permet de solliciter l’épaule en reproduisant le fonctionnement musculaire. Ce banc de test est utilisable sur des os synthétiques bio-fidèles ou en laboratoire d’anatomie sur des pièces cadavériques. Les premiers essais ont permis de valider la tenue mécanique de l’implant original proposé. Un second test en laboratoire d’anatomie a eu lieu le 12 octobre 2018 et a impliqué 4 chirurgiens orthopédistes, un chirurgien Suisse (Monthey) et 3 chirurgiens Français (Rouen et Strasbourg*2). Ces nouveaux tests ont pour but de charger plus fortement l’humérus, voire d’aller jusqu’à rupture afin d’identifier les limites d’utilisation des dispositifs médicaux proposés. 

Il consiste à réaliser un dispositif innovant d’exploration de l’hémostase primaire avec du sang total et en conditions de flux.

Ce projet entre dans sa dernière phase : les essais avec le prototype en vue d’une première validation.

Le comité de pilotage s’est réuni à Genève le 14 septembre 2018 pour examiner le prototype et les cartouches réactionnelles à usage unique, les deux éléments du dispositif qui ont pu être élaborés grâce au travail réalisé tout au long du work package 2, par les Parties principalement impliquées pour cette partie du projet, à savoir FEMTO-ST et la société NVH Medicinal, et avec la contribution active dans le suivi du travail de toutes les autres Parties.

Le dispositif permet d’étudier un phénomène crucial pour la défense contre le saignement : le dépôt en quelques minutes des plaquettes, petits éléments cellulaires du sang spécialisés dans les réactions d’adhérence rapide puis ferme à la paroi vasculaire, dans des conditions de flux approchant celles qui prévalent dans l’organisme humain. Le prototype permet l’injection soigneusement contrôlée (débit, pression, cisaillement) de sang dans la cartouche microfluidique à trois canaux (pour assurer la bonne répétabilité de la mesure), canaux qui contiennent une surface bioréactive de type collagène.

L’Etablissement Français de Sang (EFS) Bourgogne Franche-Comté a fourni les échantillons de sang total de sujets normaux nécessaires aux mises au point, comme il est habilité et bien habitué à faire, à côté de sa mission de préparation de produits sanguins pour transfusion. Il continuera à collecter du sang humain pour la nouvelle phase du projet de validation. Cette phase comporte des expériences répétées pour établir les valeurs normales de référence, et pour obtenir des premiers repères sur ce qui est appelé la phase pré-analytique d’un test de médecine de laboratoire, à savoir la manipulation du prélèvement inclus jusqu’à l’analyse (exclue), notamment les conditions adéquates de conservation du sang. Il va s’agir aussi de travailler sur la question de la stabilité des cartouches fonctionnalisées.

Le work package 3 va pouvoir démarrer. Il comporte l’étude de l’effet de la variation des paramètres de base du sang, comme le nombre de plaquettes et leur fonctionnalité (par exemple avec l’utilisation de l’aspirine, qui diminue la réactivité plaquettaire) ; et les tests de validation médicale initiale dans les trois centres cliniques impliqués dans le projet, à savoir Besançon, Dijon et Genève.

Enfin une séance de travail avec quelques experts extérieurs au projet, travaillant des deux côtés de la frontière, est organisée fin décembre, comme prévu dans le work package 4. Cette séance a pour objectifs de mieux déterminer les applications cliniques potentielles, de modifier en conséquence (si nécessaire) le dispositif, les cartouches, les conditions pré-analytiques, et de réfléchir à la conception des études cliniques de validation à grande échelle, et à l’industrialisation.

Patrimoine naturel

Près de 65 familles ont participé à « Pan’eau’rama », rallye nature organisé par le CPIE Haut-Doubs, avec SMAAHD, Synusie-eau et la maison de la réserve, le 8 septembre à la base nautique des Grangettes (Malbuisson, France). Ce rallye a permis aux participants de découvrir tout en s’amusant le cycle domestique de l’eau, les usages de l’eau au quotidien et les animaux des rivières.

La 1ère journée d’échanges et de rencontres sur le thème de l’eau dans l’arc jurassien se tiendra le 22 octobre 2018 aux Rousses, de 9h30 à 17h00. Cette journée ambitionne de créer une nouvelle dynamique d’acteurs et projets franco-suisses autour de l’EEDD (Education à l’environnement et au développement durable). Si la thématique de l’eau, élément fédérateur, est privilégiée, elle n’est pas exclusive. Alimentation, qualité de l’air, biodiversité, transition écologiques et énergétiques… sont autant de thèmes qui peuvent réunir.

La deuxième rencontre « Flora Jurana » s’est déroulée le 26 mai 2018 dans le Doubs (25), en vallée de la Loue. Une vingtaine de botanistes français et suisses se sont réunis à Montgesoye afin d’échanger sur divers sujets ayant trait à la botanique dans le massif jurassien franco-suisse.
Les troisièmes rencontres Flora Jurana sont déjà prévues pour 2019 et se dérouleront dans l’Ain dans la Réserve Naturelle de la Haute-Chaîne du Jura le 29 juin 2019.

Le projet NATUROPOLIS a été officiellement lancé le 12 septembre dernier à Lausanne, en présence des deux chefs de file : M. Jean-Luc Rigaut, Maire d’Annecy, et M. Grégoire Junod, Syndic de la Ville de Lausanne. Cette journée a permis aux équipes techniques française et suisse de se rencontrer et d’esquisser, ensemble, les premières actions à mettre en œuvre. Cet ambitieux projet transfrontalier vise, en effet, à sublimer durant quatre ans, les espaces naturels des villes d’Annecy et de Lausanne. Les actions paysagères et /ou artistiques entreprises prendront pour cadre deux évènements emblématiques : Lausanne Jardins et Annecy Paysages, portés respectivement par l’Association Jardin Urbain et par Bonlieu Scène Nationale.

Les premiers projets artistiques conjoints seront visibles dès l’édition 2019 d’Annecy Paysages et de Lausanne Jardins. Au total, 36 projets seront programmés d’ici 2021 : 24 projets paysagers « miroirs » dans les deux villes sur des sites similaires, 8 projets « jumelés » et 4 projets « échangeables ».

La question de la nature en ville sera aussi traitée à travers la création de jardins comestibles et l’organisation de manifestations conjointes. La promotion transfrontalière du projet et la pérennisation d’œuvres ou d’installations participeront enfin à la promotion touristique des deux villes.

Le projet en est à sa troisième année de collecte, de production et de revégétalisation de sites tests expérimentaux. Plus de 200 espèces de graines de fleurs sauvages ont été collectées en France et en Suisse dans les Alpes, plus de 80 espèces ont été mises en culture chez 3 producteurs dont 40 espèces labellisées « Végétal local » gage de la garantie d’origine de collecte et de production des semences.

Le 8 juin dernier, un premier séminaire a été organisé en Suisse pour présenter les premiers résultats d’expérimentation de revégétalisation de toitures et de murs.

Le 21 Juin, en France, collectivités, prescripteurs (paysagistes, entreprises, bureaux d’étude) et producteurs se sont retrouvés pour échanger sur leurs actions et leurs besoins afin de contribuer à l’émergence d’une filière de production de semences, appréhender les nouvelles pratiques à mettre en œuvre et débattre des enjeux d’une reconquête qualitative des milieux par le végétal. Les échanges se poursuivent.

Le séminaire final de restitution aura lieu au printemps 2019. La présentation des résultats de révégétalisation et de production sera couplée à des visites de terrain.

crédits : cinémathèque des Monts-Jura, fonds Jean Clément

A partir du fonds de l’industriel seysselan John Kinsmen, fonds de 170 films tournés des années 1920 aux années 1970 principalement à l’étranger, tout juste restauré, la Cinémathèque des Pays de Savoie et de l’Ain a fait appel à ses partenaires la Cinémathèque de Bretagne, Normandie Images, l’association Ton Anonymon d’Athènes, le Home Movies de Bologne, le Musée Ethnographique de Genève et la Cinémathèque suisse et le Pôle Culture Patrimoine du Département de la Haute-Savoie pour travailler sur la question du voyage et de l’ailleurs.

A travers les films et photographies collectés par des voyageurs amateurs, une typologie du voyage se dessine et donne à voir des acceptions du voyage bien plus nombreuses qu’on ne l’imagine : explorations, connaissances du monde, carnets de notes, tourisme, voyages d’affaires, lettres filmées, voyages intérieurs, transports insolites…

L’exposition « Carnets de voyage filmés. Regards sur l’ailleurs par des cinéastes amateurs » est à découvrir jusqu’au 31 octobre le mercredi de 14h30 à 17h en visite libre.

Informations : 04 50 23 51 09 – contact@letelepherique.org. Exposition itinérante visible à Seyssel au Musée du Haut-Rhône jusqu’au 26 octobre puis attendue à la Cinémathèque de Bretagne à Brest en décembre.

Mobilité et transport durable

Le dispositif « Covoiturage de l’Arc jurassien » a réuni dans le Val-de-Travers à Fleurier (Suisse), le 29 juin 2018, une centaine de participants pour dresser le bilan de cinq années d’expérience de covoiturage, mettre en valeur les bonnes pratiques et tracer les perspectives de développement.

Soutenu par le programme Interreg, ce dispositif associe 16 partenaires suisses et français. Il promeut le covoiturage dans cette région de moyenne montagne partageant 230 km de frontière franco-suisse. Cette solution de transport humanisée, flexible et conviviale se développe rapidement sur ce territoire et pallie la maigre desserte en transports publics. Aujourd’hui, ce projet regroupe près de 135 entreprises participantes réparties sur l’ensemble de l’Arc jurassien, soit près de 35’000 collaborateurs concernés.

Un bilan positif et des mesures d’encouragement qui se multiplient :

La matinée a permis de dresser un bilan positif du dispositif qui a amené 3’500 nouveaux collaborateurs des entreprises adhérentes à se rendre régulièrement au travail en covoiturage, portant ainsi la part totale du covoiturage dans ces entreprises à une moyenne se situant entre 20 et 25% des effectifs. Plusieurs entreprises et collectivités françaises et suisses ont partagé quelques-unes de leurs bonnes pratiques et mesures mises en place afin d’encourager le covoiturage.

Jean-Nathanaël Karakash, conseiller d’Etat du Canton de Neuchâtel, président d’arcjurassien.ch et Frédéric Poncet, conseiller régional Bourgogne Franche-Comté, délégué aux Transports, et vice-président du Parc Naturel Régional du Haut-Jura, ont réaffirmé que la mobilité était l’un des enjeux majeurs dans l’Arc jurassien franco-suisse. Ils ont salué les résultats significatifs obtenus par le dispositif depuis 2011, qui est un exemple aujourd’hui de projet réussi, efficace et dont les bénéfices sont appréciés par les citoyens et les entreprises.

Les principaux enseignements :

Les échanges ont souligné le rôle majeur que les entreprises jouent dans le développement du covoiturage au travers des animations organisées sur leurs sites et des incitations qu’elles peuvent mettre en oeuvre, comme l’adaptation des horaires ou l’aménagement de parkings réservés. De nouvelles pistes de travail ont émergé : mieux mobiliser les groupes d’intérêts proches des entreprises, fournir des outils de communication clés en main, s’appuyer plus encore sur les entreprises bien adaptées au covoiturage, déployer des outils de mises en relation au sein des entrepris, développer de nouveaux incitatifs à même de vaincre les réticences au covoiturage, poursuivre le travail d’animation de terrain, continuer le maillage de parkings de covoiturage sans pour autant viser des équipements très spécifiques et coûteux, bien évaluer l’efficacité des mesures et s’appuyer sur des témoignages vidéos d’usagers pour continuer à convaincre.

Un bilan et une évaluation détaillés du programme seront achevés fin 2018 pour définir les contours et le plan d’action futur de poursuite de l’opération.

Services et formation

Crédits : HES-GE

Trois journées thématiques ont été organisées entre octobre 2017 et mai 2018. Elles ont placé la question de la participation des populations aux projets urbains dans les quartiers (rénovations et constructions) au centre des travaux réunissant des professionnels de toutes provenances institutionnelles et territoriales.

Le bilan de ces journées sera traité lors des Assises programmées le 14 février prochain ; elles marqueront la fin du projet INTERREG et le démarrage d’une nouvelle initiative centrée sur le développement social urbain de l’agglomération par le développement de compétences professionnelles au service de sa population et de l’agglomération. Plus d’informations sur https://plateforme-pftu.org

crédits : Sofies

Bilan des principales actions menées depuis décembre 2017 :

  • Création d’un guide juridique à destination des employeurs et travailleurs indépendants
    Ce guide est disponible et téléchargeable à l’adresse suivante: https://www.dropbox.com/s/9f50m1cvnxeke83/Guide-teletravail-coworking-web-2018.pdf?dl=0
  • Présentation du projet dans divers salons :
    • Salon EPHJ Palexpo Genève, 12 juin 2018
    • Smartcity Wallonia, le 25 septembre 2018
    • Table ronde du Grand Genève (CCIFS/CCIG) “mobilité et nouveaux modes de travail”, 9 octobre 2018
    • Stand et conférence aux Rencontres de la Mobilité du Genevois français à Archamps, 15 novembre 2018
  • Livraison fin juin 2018, après différentes phases de test, du portail GOWO (www.gowo.network). Celui-ci est aujourd’hui pleinement opérationnel même s’il fait encore l’objet d’évolutions.
    Il s’agit à la fois d’un moteur de recherche avec géolocalisation recensant l’offre de lieux de travail partagés et d’un porte-monnaie électronique permettant de payer simplement ses consommations dans les lieux. Il s’agit aussi d’un réseau social économique du territoire permettant de connecter les différentes communautés gravitant dans ces lieux.

Les partenaires franco-suisses du projet INTERREG France-Suisse « Autonomie 2020 » ont organisé mercredi 3 octobre dernier le premier Comité d’accompagnement du projet. Cette rencontre a permis un temps d’échange autour des problématiques liées à l’utilisation des nouvelles technologies pour le maintien à domicile. Les acteurs présents étaient issus des milieux institutionnels, académiques, économiques, sanitaires et sociaux. Les usagers, au centre de la démarche, ont également participé à la discussion. Au total, une centaine de participants ont pu s’informer sur l’avancement du projet, et échanger sur les réalisations en partageant leurs remarques et suggestions pour la suite.

Ce comité s’est inscrit plus largement dans le cadre d’une semaine de concertation menée par le Département de la Haute-Savoie autour de l’élaboration de son futur Schéma de l’autonomie 2019-2023. Ce schéma a pour objectif de déterminer l’orientation des politiques sociales départementales en faveur des personnes âgées et des personnes en situation de handicap, en adéquation avec les attentes de ces publics. Le développement d’outils innovants est un axe fort de la politique gérontologique départementale depuis plusieurs décennies, et c’est pourquoi le Département porte la démarche « Autonomie 2020 ».